La cérémonie de signature a eu lieu en marge de la 38ème session ordinaire du sommet de l'Union africaine, par la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Salma Bakhta Mansouri, et la directrice exécutive du Secrétariat continental du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs, Marie Antoinette Rose Carter.
La cérémonie de signature de ce mémorandum intervient en concrétisation de la décision du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qu'il a annoncée lors de sa présidence du 34ème Sommet du Forum des Chefs d'Etat et de Gouvernement du Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs, tenu avant-hier, vendredi, à Addis-Abeba, qui stipule l'octroi à ce mécanisme d'une contribution volontaire estimée à un (1) million de dollars américains, pour soutenir ses activités et programmes.
Cette occasion a été l'occasion pour Mme Mansouri de renouveler l'engagement de l'Algérie en tant que pays fondateur du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs, sous la sage conduite du Président de la République, à activer son rôle dans la résolution des défis auxquels est confrontée la gouvernance en Afrique, notamment le souci de consolider l'Etat de droit, de lutter contre la corruption et de promouvoir les valeurs de la démocratie.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature du mémorandum d'entente, la directrice exécutive du Secrétariat continental du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs, Marie Antoinette Rose Carter, a exprimé sa "grande gratitude" à l'Algérie, soulignant que cette initiative témoigne de son "engagement constant en faveur de l'unité et de la coopération africaines".
Elle a ajouté : « Je voudrais exprimer ma sincère gratitude à l'Algérie pour sa confiance dans le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs et pour son engagement indéfectible en faveur de l'unité et de la renaissance africaines et de la réalisation rapide des aspirations de nos peuples telles que stipulées dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine ».
Mme Rose Carter a souligné que la contribution de l'Algérie « permettra certainement au mécanisme africain de mettre en œuvre son mandat et d'obtenir des résultats tangibles », ajoutant que « surtout, elle lui permettra d'être visible en tant que mécanisme transformateur de bonne gouvernance au sein de l'Union africaine ».